La saison ovale ferme ses portes sur un Brennus conquis comme un Everest, à l’estomac. Sans flottement. Paradoxe, à l’épreuve du jeu ne restent que des miscellanées, visions d’une synthèse nationale. C’est fini, fort d’un succès à effacer, soleil rouge comme un trait d’esprit devenu esperanto selon votre bon vœu à l’aller. Le «oui mais» aurait pu l’emporter sur le tas, mais il était un poil trop court.
Après cent cinquante articles et vingt-cinq milles commentaires rédigés avec appétit, Côté Ouvert ferme ses portes sur le site de L’Equipe. A l’image du Racing, remanié et clairement emmêlé par les mystères de l’échec à l’horizon au point de marquer une pause. Presque tous étaient contre, malgré Bhastag et Gladiator. Il était le show et le ciment de la génération Titi surbokée aux bons Boers – Tot siens, les ami(e)s, décoiffé(e)s au poteau par quatre nuances de bleu.
En l’absence de Sir John, l’élite se délite du nord au sud – top pas top – et ceux qui tombent comme ceux qui s’éloignent n’ont même pas peur de la sale attente parce que le big banc, à l’origine du maul, avait une faim record de ces vitamines du bonheur, autant dire une affaire de cachet – et de trois ! – pour la route. Ils sont du même club par chaos à la petite semelle lancée de justesse. Ca fait reset, comme la télé réalité. C’est permis, vingt ans après.
L’Aviva shake était un cœur de cible. Toulon, esprit commando, est devenu champion. Dix de France dans le détail, d’ailleurs, Jonny «play it again» Wilking soignait les détails, et c’était cadeau. Mais s’il s’agit de faire trois passes, à la limite, je vote Giteau, toujours placé dans l’axe du mieux, à points nommés. Puis, par un glissement, la science physique adopte hélas un joueur to lose…
Pour jouer la note bleue et le bal au centre d’une passe à l’autre, mieux vaut faire ses gammes au vert, debout, en regardant plein nord sans appeler SOS médecin. Le French Flair, c’est haut, c’est même au plus haut ; plus dur qu’une simple question d’attitude. Ce cousu main, cette chanson de geste, demande du doigté. Ce n’est pas de la sauce kiwi, même si les saveurs sont dans le buffet.
Pas de vos larmes, citoyens : le virage est relevé, certes, mais ce blog Goze toujours sans mettre cap au pire, ni l’Europe en berne. Même s’il est parfois sec à sept. Choix charnière fait pour durer ? On l’espère. Personne pour nous empêcher d’aller visiter Vic en Béarn, d’ouvrir le nouvel agenda bleu, de dessiner au tableau noir «Remember Auckland» ou un trait d’esprit jusqu’à l’hallali, et pas toujours ensemble. Qu’importe l’arbitrage tout court, nous sommes une filière de forts rêveurs
Pour le prix de l’essence, avec un malus, nous avons voyagé à Twickenham, repris London calling et Land of my Fathers, foncé vers Lille de la tentation, d’un stade l’autre, même quand il affiche complet. N’oubliez pas, il y avait au tout début une tribune pour Max, ce polyvalent.
Côté Ouvert, c’est un trait d’esprit, l’esperanto à votre bon vœu. Pour les duellistes, ce blog est un rocher à remonter : quelle histoire ! Tout un roman… J’espère que celui-ci, ouvert donc depuis le 26 octobre 2012, a répondu à vos souhaits. Il contenait beaucoup de mots, de maux et d’émoi, en décalage, au parfum. Certains d’entre vous, qui ne sont pas montés en marche le jour de la fête du bruit, lui ont mis neuf sur dix.
Dans la lumière de Juilet, il me faut revenir de l’autre côté. Vite, après le Frexit un havre en zinc, même pour une heure, seul contre tous en trompe l’œil ! Je ne suis pas un martyr : au plaisir de nous retrouver en petit comité sur le nouveau Côté. L’âme bleue ouverte dans votre tenue de sortie, restez en quinconce.
P.S. : en cadeau de départ, la photo du terrain de Loretto, au sud d’Edimbourg, établissement scolaire où fut disputé en 1855 le premier match de rugby avec les règles du hacking (croc-en-jambe) sous la direction du directeur, M. Almond. Ce qui débouchera sur la rupture rugby-football en 1863 et l’émergence des « nouvelles » règles (déjà !) en 1871.