Restez en quinconce

Vous connaissez le positionnement en diamant, quand le porteur a trois solutions pour passer son ballon : une de chaque côté et une derrière. On appelle aussi cette structure le bloc. L’attaque à plat, lancée par la famille Peuchlestrade à Aurillac. Et celle en profondeur qui date de René Crabos dans les années 20 d’un autre siècle. L’axe (y compris le profond), le large, et même le «large-large», les rideaux (au nombre de trois)… Je vous laisse le soin de compléter cette géométrie.
Pour ma part, avant de rejoindre Valencia, via Sarlat et Lannemezan, couper avec l’ovale avant de partir en Afrique du sud sur les traces du springbok, j’ai découvert le placement en quinconce début juin. Dix internautes regroupés autour de l’attaque du plat principal, avec un demi pour ouvrir le «je», vite devenu un «entre nous» sans jamais cesser de rester ludique pour le plaisir de tous.
A l’ombre d’un bistot bordelais place des Quinconces, internautes de ce Côté Ouvert à toutes les initiatives, intercalés dans la ligne, prêts à la relance épistolaire, venus de (presque) partout pour (se) découvrir et partager anecdotes et mets, ils étaient sortis avec un plaisir non dissimulé du monde virtuel, celui des pseudos bémols, lequel transmet trop de virus : harcélement, découpe au fendoir ébréché, aigreur, jalousie, rumeur…
Landais, Pays, Lethiophe, Le Boeuf, Georges, Tautor, Pomasson, Eric, sans oublier Benji et Benoit venus nous rejoindre en impact players après le coup d’envoi, vous allez accompagner et alimenter à découvert ce blog jusqu’à mon retour, et avec vous Christian (Badin), Antoine, Zarmou, Gobetwen (Gariguette), Chriseus, Philippe, Charles, Fabre, Allan, Jan Lou, Sergio, François, Rémy, Béarn, Emmanuel, Kudekask, Odilon, Daniel, Boine, aussi Baptiste, Mickaël et tous les autres.
Ce blog est notre village, désormais. Il appartient à chacun et à personne. Je n’en suis que l’initiateur et l’animateur. S’il est de qualité, lu et apprécié, vous y êtes pour beaucoup. Nous étions dix à Bordeaux, sans doute serons nous davantage la prochaine fois. Où ? On ne sait pas. Nous verrons en temps utile. D’ici là, gardez la maison ouverte, l’oeil aussi et le bon. Car l’heure est malheureusement autour de nous à l’éthique étique.
Cet été sera Super Rugby, Four Nations, rassemblement à Marcoussis et stage en altitude. Paris a remporté le sien avec une jeune génération rose ; Clermont s’est une nouvelle fois perdu avec une ossature bleu-blanc-jaune. Vincent Etcheto viré en cinq minutes chrono, vengeance tardive, après avoir vendangé le bordelais de la bouillie au millésime. Une place à Toulouse, centre ville, dédiée à Guy Novès. Le rugby est à la fois en fusion et à marée basque. Vigilance, donc. Heureusement, comme l’écrivait Philippe Manhes sur Twitter, «un homme azerty en vaut deux». Bonnes vacances.

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