Nous ne sommes pas obligés de choisir entre l’orgie et le plaisir. Même si je vois mal comment il est possible d’associer les deux, du moins en ce qui concerne la forme qui nous occupe ici, à savoir la balle ovale. Si vous parvenez à savourer d’affilée et parfois ensemble douze rencontres en quarante-huit heures chrono et presque non-stop, en commençant par Galles-France vendredi 21 h pour finir par Pau-Tarbes, dimanche, à 20h30, s’il n’y a pas trop d’arrêts de jeu, je serais curieux de savoir comment vous avez pratiqué.
Tournoi des Six Nations, Top 14 et ProD2 additionnés sur l’écran, voici l’occasion de reprendre ici l’idée d’un internaute venu commenter sur ce blog, et de partager quelques sensations. Pas d’analyse savante, non, juste l’envie d’évoquer du jeu, d’élire la et les équipes en fonction d’une grille de lecture trop souvent oubliée : celle qui ne calibre rien et ne parle que d’émotion.
Alors qui, de l’Irlande, de l’Angleterre, de la France ou du Pays de galles va nous égaler, vendredi et samedi ? Italiens et Ecossais vont-ils lâcher les fauves à Rome ? Le jeu sortira-t-il vainqueur de ces joutes, troisième journée du Tournoi, moment charnière qui fait basculer les uns vers quelques sommets et tomber les autres du haut de la roche Tarpéienne ?
Montpellier et Clermont, deux façons abouties et pas si éloignées de magnifier les passes, auront-ils assez de ressources pour proposer samedi en début d’après-midi la fête des sens attendue ? Bordeaux et le Stade Français que l’on n’attendait pas si vite sur une telle ligne d’attaque peuvent-ils continuer, en début de soirée, à montrer le volume ?
Ce sera Saturday Night Fever à Pierre-Antoine ? Ce duel fratricide entre le champion de France et celui qui collectionne les titres se dessine en creux, car il y a de quoi composer une équipe de France avec les absents, sélectionnés, des deux côtés, mais il peut faire vibrer une région. Pour peu que se libèrent les tensions à la lecture du classement.
Dimanche, c’est fermé, disent les Anglais. Chez nous, c’est ouvert. Du moins on l’espère. Toulon se déplace à Jean-Dauger. Rien que le nom du stade incite à l’offensive. Jean Dauger, l’icône, le père du jeu à la main, l’inventeur du cadrage-débordement, rencontré un jour de 1984 au gymnase Lauga, en contrebas. Toulon avec Giteau, sans doute Mermoz, Wilko, Smith, les Armitage, Mitchell : il aurait aimé, Manech, les voir s’envoyer, libérés, émancipés de tout carcan tactico-stratégique…
Last but not least, Mont-de-Marsan contre Lyon à Guy-Boniface – là aussi une légende – puis refermer ce week-end de fous par Pau-Tarbes au Hameau. Parlons-en, justement, de la Pro D2, avec Agen, La Rochelle et Narbonne : elle sonne vintage, un peu mieux chaque journée qui passe.
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